• chien

    Les viandards ont-ils dorénavant des consignes pour taire les accidents de chasse et dissimuler les foirades ?
    En ont-ils marre qu'on se foute de leur frite quand on apprend, semaine après semaine, qu'ils se sont assaisonnés mutuellement pour le plus grand bonheur des animaux de la forêt ?
    Crever sous les balles du beau-frère oui ! Mais en silence. Dès fois que ça sorte sur les blogs et sites anti chasse.
    Mais si c'est le cas, qu'ils sachent qu'on sait tout. Rien ne nous échappera, on a des témoins partout, petits mammifères comme oiseaux.

    Un exemple. 
    Epeugney (Doubs) a été le théâtre d'un accident pittoresque. Dimanche 27 septembre, le dos d'un viandard a été criblé de plombs par un pote maladroit.
    Surmontant la douleur (l'alcool déjà ingéré faisant office d'analgésique par défaut), le blessé a pris ses cliques et ses claques et s'est rendu seul à l'hosto sans prendre la peine d'alerter les pompiers ou les gendarmes.
    Comment je l'ai su alors ? Fastoche...C'est le chien du chasseur qui a tout raconté.

     


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  • Caderousse_Porche

    -Il était une fois à Caderousse...
    -C'est où Caderousse ?
    -C'est dans le Vaucluse, à 6 km d'Orange, bon, je reprends...Il était donc une fois deux fillettes qui jouaient paisiblement dans le jardin, par un beau dimanche chaud et ensoleillé, le murmure des eaux du Rhône plongeant les habitants de cette charmante commune dans une douce quiétude.
    -C'était ya longtemps ?
    -Non, pas du tout. C'était il y a deux jours, le 27 septembre, tu vois, c'est comme si c'était hier...
    -Aaahhh, elles en ont de la chance, les petites filles, d'avoir une maison et un beau jardin pour jouer.
    -Oui...Et soudain, les deux fillettes, l'une âgée de 14 ans, l'autre de 9 ans, se mirent à crier et à pleurer ! Stupeur...Inquiétude...Que s'était-il passé ?
    - ?
    -Malgré la hauteur et l'épaisseur (ou heureusement peut-être diront certains) de la haie de cyprès qui entoure le jardin, elles avaient reçu une volée de plombs. L'une au bras, l'autre à la cuisse.
    -Mais pourquoi ? Qui a fait ça ? Ya pas le droit !
    -Deux chasseurs se promenaient par là pour tuer des animaux, du petit gibier comme ils disent. Il y en a un qui a pensé pouvoir tirer sur une perdrix et il a fait feu. Mais le problème, tu vois, c'est qu'il était trop près de la maison, beaucoup trop près...
    -Mais on leur dit pas de faire ça ailleurs ?
    -Si, tout le temps mais ils font ce qu'ils veulent et quand ils déconnent, comme ça s'est passé dimanche, ils disent qu'ils ne l'ont pas fait exprès, et patati et patata... Qu'ils connaissent tous les consignes ...
    -Elles sont beaucoup blessées, les petites filles ?
    -Non et c'est tant mieux, c'est superficiel par chance.
    -La moralité de cette histoire, c'est que tu ne peux jamais, où que tu sois, qu'il pleuve ou qu'il fasse grand soleil, être rassuré quand il y a des viandards à l'oeuvre. Ces gens là ne respectent rien. C'est la lèpre de la nature, le cauchemar des animaux et ce sont des meutriers en puissance.
    -Elle est triste ton histoire...
    -Oui, comme la vie qui s'en va quand on la prend par futilité et méchanceté.

     


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  • lea_dec08  l_a_bb 

    Il y a vraiment des enflures sur cette terre.
    Que ce soit des viandards ne change rien à l'affaire.
    Le fond est mauvais, pourri jusqu'à l'os par la connerie et la méchanceté.
    Dimanche 27 septembre au matin, des salauds ont pénétré dans l'un des enclos du refuge La Forêt de Léa en découpant soigneusement le grillage et ont embarqué Léa justement, une laie de 5 ans, sauvée de la mort par Valérie.
    Ils n'ont eu aucune peine à la capturer, elle n'est pas farouche, du tout. C'est même le contraire.
    Le garde de l'ONCFS est venu dès qu'il a pu et a constaté des traces de sang dans l'herbe.

    Tout laisse présager le pire.

    Valérie n'avait vraiment pas besoin de ça. Ce qui lui arrive alors qu'elle continue sa grève de la faim (l'expulsion des lieux est prévue pour le 18 novembre, Valérie ne boit que de l'eau citronnée)) est terrible, car Léa occupe une place particulière dans le coeur de Valérie.

    Si tu as quelques minutes, tu pourras déposer un petit mot de réconfort ici : http://www.laforetdelea.org/adieu_lea.htm

     


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  • 40098594_pchat

    A l'occasion de la prochaine Journée Mondiale des Animaux (http://www.worldanimalday.org.uk/about.asp) le 04 octobre prochain, je te livre un remarquable texte de Florence Burgat mis en ligne sur le site EVANA.

    "Nous sommes le 04 octobre 2009.

    Parce que c’est le jour de la Saint François d’Assise, le 04 octobre est déclaré « journée mondiale des animaux ».
    Une journée par an. Non pas pour nous souvenir de la manière dont l’humanité a, durant des siècles, traité les animaux, et se demander comment cela a pu être possible. Mais une journée par an pour parler de ce qu’ils subissent tous les jours, sans répit, partout dans le monde et depuis toujours. Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Deux choses ont changé dans l’histoire sombre des animaux.

    La première chose, c’est qu’on n’a jamais autant tué d’animaux qu’aujourd’hui, on n’en a jamais autant exploités. Jamais la condition des animaux n’a été aussi dure. Ce sont par milliards qu’ils sont enfermés dans les bâtiments d’élevage, abattus à la chaîne, tués par balle, par poison ou par piège à la chasse, pêchés, capturés pour leur fourrure ou leur « exotisme », utilisés dans les laboratoires, dressés et mutilés dans les cirques, abrutis de solitude dans les zoos…

    L’urgence grandit. Car nous avons désormais les moyens scientifiques et techniques d’obtenir d’eux toujours plus : plus de viande, plus de lait, plus de connaissances scientifiques, plus de tout… Le monde animal est exténué. L’homme est en passe d’éradiquer les derniers animaux libres, au profit d’un stock à gérer apte à répondre à tous nos besoins, y compris les plus futiles. Le fait est là.

    La seconde chose, c’est qu’un mouvement mondial de protection et de défense des droits des animaux s’est levé, structuré, amplifié. Il veille, informe, dépense toute l’énergie possible pour dissiper l’indifférence ou l’inconscience de gens qui, pour la plupart, n’ont aucune idée de ce à quoi ils participent par des achats qui semblent bien anodins : du jambon, un yaourt, une paire de chaussures, un rouge à lèvres.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ? Souvent, nous déplorons notre impuissance en apprenant que se passent dans le monde des tortures d’humains, des crimes, des enfermements…

    S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin : en nous informant et en nous abstenant d’acheter les produits issus de l’exploitation animale. Nous avons pratiquement chaque fois le choix. L’alternative nous est quasiment toujours offerte.
    Cessons de marcher tête baissée, aveugles et sourds à ce qui – il est vrai – est caché, afin que nul ne voie ni n’entende."

    Florence Burgat.


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  • lagop_de

    Ainsi, en Ariège comme partout en France, le petit monde de Viandards Land est en émoi. Dire que ça trépigne, ça s'agite, ça éructe, c'est le moins qu'on puisse dire.
    En effet, les tueurs rougeauds à la gâchette facile de ce département se sont vus interdire de chasser par un jugement du Tribunal administratif de Toulouse rendu cette semaine suite à une action en référé du Comité écologique ariégeois, qui estime que l'arrêté préfectoral du 10 juin 2009 (fixant les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse) ne prévoit pas de mesures conservatoires pour 3 espèces en péril, l'ours brun, le Lagopède alpin et le Grand Tétras.
    En résumé, pour que tu piges bien, certaines mesures réglementaires, ayant force de loi, visant à protéger certaines espèces, ne sont pas appliquées concrètement par l'arrêté préfectoral.
    C'est donc normal que la chasse soit fermée le temps que l'arrêté préfectoral soit repris et reformulé pour tenir compte de ces précieuses dispositions légales.

    Et bien non ! Pas pour les viandards, qui ont déjà prévenu qu'ils s'opposeraient par tous les moyens, légaux comme illégaux, à cette décision de justice.
    ..."Qu'ils ne descendront jamais des montagnes"..."Que la guerre est déclarée"..."Que c'est une atteinte fondamentale à leurs libertés, une attaque contre la ruralité..."
    De CPNT à l'ADDIP, des élus de tous bords aux responsables des fédés et ACCA, tous s'en prennent aux écolos, ces 'idéologues de l'ensauvagement' comme ils disent, qui n'y connaissent rien à la nature et qui ont osé faire rester des pauvres petits viandards généreux et sympas à la maison.
    Joseph Gros par exemple, président de l'Association de chasse communale agréée du canton de Saint-Girons, s'en prend aux Verts et à Europe Ecologie (quel rapport ?) et assène l'argument qui tue : "En Ariège, nous n'avons jamais tiré sur les pinsons".

    Tu comprends ma perplexité si un gars comme lui confond le Grand Tétras et le pinson.

    Mais on ne va pas se quitter comme ça; la situation mérite bien une bonne tranche de rigolade. Les miliciens des campagnes sont furieux et à ce titre, ne prennent plus les précautions de langage habituelles.
    C'est aujourd'hui qu'on a une image précise des noeuds qu'ils ont dans le cerveau et de leur motivation principale.

    Respire à fond; avale un grand bol d'air car ce qui suit est étonnant. Il est donc question du Grand Tétras (ou Grand coq de bruyère), classé comme gibier mais protégé en Rhône-Alpes. Les effectifs sont dramatiquement restreints, d'où l'intérêt, évidemment, du jugement du tribunal administratif de Toulouse.
    Un viandard a confié ce propos savoureux à un journaliste d'ARIEGENEWS : "C’est vrai que le Grand Tétras est une espèce qui ne se porte pas très bien. L’intérêt, c’est de faire des prélèvements limités".

     


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