• Et si on finissait cette année gerbante comme on l'a commencée ? Avec un accident de chasse. Un de plus. Encore un.

    Un de ceux qui t'ont permis d'entrer, sans t'avilir, dans ce monde de contrefaits qui jouissent du sang, de la mort et de la putréfaction. Ces viandards qui aiment la vie brunâtre d'abord, noircie ensuite.

    Allons-y ! Mais je vais nous débarrasser rapido de ce fait divers, pour aller à l'essentiel. Pour te dire ce qui, en définitive, me fait chaud au coeur.

    Lui, cet imbécile, s'est tiré dessus, comme on se fait dessus, samedi 27 décembre, du côté des Hauts-de-Nîmes.
    Sa guibole a tout pris. Elle a été transportée, avec son propriétaire, au CHU de Carémeau.

    Ce modeste blog s'en tient à ses moyens et à quelques principes simples : refuser de se plier, éprouver le besoin de la solidarité et de la compassion, porter préjudice à l'ennemi-et en témoigner librement.

    Tout cela demeure vital pour moi, pour vous, je le sais, car vous êtes celles, vous êtes ceux, que tente le seul destin envisageable hors de l'esclavage : la sédition.

    Ne baissez pas la tête, mes ami(e)s. Ecrivez, parlez, criez, hurlez, pour ceux qui ne le peuvent pas. Et ne le pourront jamais.Jamais.

     


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    Te viendrait-il à l'idée, si tu étais chasseur (lamentable hypothèse mais faisons comme si) de marcher en terrain accidenté en tenant un fusil chargé non cassé ? Non !

    Te risquerais-tu à courir comme un dératé sur ce même terrain, en portant toujours une pétoire avec une balle de gros calibre engagée dans le canon ? Oh! ça va pas la tête...

    Oserais-tu vouloir ensuite séparer deux animaux qui se battent furieusement, du genre deux chiens de chasse, avec ton flingue armé à la main ? Et puis quoi encore...Ce serait du n'importe quoi !

    Et si à la place d'un chien, il s'agissait d'un sanglier de bonne taille attaquant un autre chien, tu t'interposerais quand même, main crispée sur ton arme ? Mais c'est de la folie douce, ton truc ! Non je te dis... Non et non.

    Pourtant, lui (42 ans), il a tout fait.Tout essayé.Tout osé, ce samedi 27 décembre en fin de matinée du côté de Mirmande (Drôme), commune magnifique.

    Parti en battue au sanglier dans un endroit difficile d'accès, limite praticable (les secours de Saulce-sur-Rhône ont rencontré des difficultés, même équipés d'un véhicule tout terrain, pour arriver sur les lieux de l'accident), le viandard a voulu protéger ses chiens de l'attaque d'un sanglier.

    Son pied droit ressemble aujourd'hui à de la purée de tomate (sans basilic, sans ail, faut pas déconner non plus).

     


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  • Quelle andouille triple A, ce Viandard Man ! Même pas foutu de se servir de sa force kaki.

    Il était parti à la chasse au chevreuil avec tous ses aminches anti-vie du genre humain (force rouge, verte, bleue, caca d'oie...) le dimanche 21 décembre sur les terres de l'Empire cyborg de Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor) quand, à 10h15 précises (heure apéro GMT), les forces de la MégaKonnerie lancèrent une offensive au lieu-dit Le Poul.

    La fourberie de cette attaque fut telle que Viandard Man (69 ans quand même) pointa son Super Nékro Flingue n'importe où et surtout en direction de sa guitare.

    Une Bio-Balle à remugles malfaisants percuta son mollet.

    Sans craindre pour leur dignité (déjà bien ébréchée sous les coups de l'ennemi), les Viandards Men transportèrent leur camarade mutilé vers l'hosto de Lannion.

     

     


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  • -Tu es prête ? Parce que là, on y va...Ils vont nous attendre sinon.
    -...
    -Oh oh ! Je te dis qu'il faut y aller.
    -Tu sais, je n'ai pas trop envie de venir.
    -Ah non ! Tu ne vas recommencer ton cinéma ! Tu m'avais promis et en plus, ça te fera du bien de sortir, le grand air, c'est bon pour la forme...Regarde-moi...
    -C'est pas un spectacle pour moi, j'aime pas, je te l'ai déjà dit et en plus, tes copains, ils sont...
    -Quoi mes copains ? Dis tout de suite qu'ils sont abrutis pendant que tu y es !
    -Non, c'est pas ça mais des fois ils ont un peu bu et...
    -Aahhhh...Ce sont des pochtrons et madame ne supporte pas, car madame est une âme sensible ...C'est ce que tu veux dire ?
    -Arrête, tu exagères comme toujours mais bon...Je viens, si ça peut te faire plaisir mais encore une fois, les battues, je n'apprécie vraiment pas...

    Durance (Lot-et-Garonne). Lieu-dit Brocq. Samedi 20 décembre. Début d'après-midi.

    Elle (60 ans) était restée dans la bagnole. La battue au sanglier allait suivre son cours sanglant.

    Elle a pris une balle dans l'épaule. Pas une balle de golf ou de tennis de table...Non ! Une balle destinée à un sanglier.

    Elle a été transportée à l'hosto d'Agen par les pompelards et le SMUR de Nérac.

     

     


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  • Trois snipers low cost des campagnes avaient décidé de massacrer du lapin, dimanche 21 décembre, dans les environs de Bédarieux (Hérault).

    Le lapin, comme chacun sait, est un petit mammifère (40-50 cm) et n'importe quel chasseur, pourvu qu'il soit doté , au minimum, de 2 neurones, pensera que pour tuer cette bestiole attachante au moyen d'une mitrailleuse lourde ou d'un flingue à gros calibre il faut être profondément con.
    L'inverse est vrai.
    Tirer sur un sanglier ou un chevreuil mâle  avec une carabine à plombs, c'est le signe d'une très grande indigence intellectuelle couplée avec un sadisme rare (l'animal blessé se traînera longtemps avant d'agoniser).

    Mais les chasseurs sont d'abord et avant tout des viandards. L'appel du meurtre reste décidément puissant.
    Je te l'ai dit et je te le répète : ces semeurs de mort présentent toutes les caractéristiques du tueur en série, notamment le côté pulsionnel incontrôlable, la nécessité du passage à l'acte, le caractère répétitif, régulier même...

    Si en plus c'est le désert de Gobi dans leur crâne, tu as alors affaire à des fous furieux.

    C'est ainsi que l'un de ces tordus à l'intelligence clairsemée (30 ans) a aperçu un sanglier qui passait fortuitement par là et à fait feu de suite.

    Heureusement pour le sanglier, ce type était aussi frustre que maladroit.
    Il a poivré son pote (53 ans) grâce à un ricochet approprié.

    La questsche a traversé le bras du gonzier.

    Penauds, ses gentils petits camarades l'ont conduit à la clinique des Trois Vallées à Bédarieux.

    Et comment qu'il va faire, maintenant, pour lacer ses pompes, le mec ?

     


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