• La 60ème session de la Commission baleinière internationale (regroupant 80 pays) a achevé ses travaux en fin de semaine dernière à Santiago du Chili.

    Malgré les demandes (mollassonnes, il faut le dire) de l'Australie et des pays latino-américains adressées au Japon pour qu'il mette fin à ses campagnes annuelles de massacre de cétacés sous couvert de "prélèvements scientifiques", on en est resté au statu quo : le Japon persiste et signe et a décidé, malgré la réprobation de l'opinion publique internationale, de tuer 1000 baleines l'hiver prochain dans les eaux glaciales australes.

    C'est bien entendu l'objectif de la réouverture de la chasse commerciale (suspendue depuis 1986) qui est espéré par ce pays, appuyé par la Norvège et l'Islande.

    Paul Watson représentait son association Sea Shepherd Conservation Society à Santiago. Sans trop espoir, devinant l'issue de cette session, il a d'ores et déjà annoncé que les pirates des mers iraient, pour la 5ème fois, contrarier de facon agressive mais non violente, la campagne de chasse de la flotte japonaise en Antarctique sud.

    L'opération Musashi est en préparation.

    Miyamoto Musashi est un personnage très connu et vénéré des pratiquants des arts martiaux en général et des aikidokas en particulier.

    Modeste adepte de l'aikido, je te recommande l'achat de ce petit livre car il te permettra, dans ta vie de tous les jours (qui est un combat comme chacun sait) d'avancer sur la voie de l'art de vivre et d'agir.

    Illustre samouraï du 16ème siècle, maître en combat du sabre (il maniait 2 sabres à la fois !), il n'a jamais été vaincu.
    En même temps, quand tu perdais un combat, tu perdais ta tête...

    Au terme de sa vie de guerrier, il a écrit un ouvrage magistral de tactique et de stratégie, le Traité des 5 roues (Gorin-No-Sho).

    L'intitulé de la prochaine campagne de SSCS s'inspire donc des préceptes et valeurs transmis par le Traité des 5 roues, livre de chevet de Paul Watson par ailleurs.

    J'aurai l'occasion de t'en reparler d'ici le mois de décembre.

    "Or, une fois que le combat a débuté, pourchassez vos adversaires sur votre gauche. Efforcez-vous de les faire reculer vers l'endroit le plus difficile. En tout cas, il est très important de les faire reculer vers l'endroit le plus difficile. Aussi, il faut empêcher l'adversaire de regarder et de voir les caractéristiques d'un endroit difficile. Il faut donc éviter que les regards de l'adversaire puissent se promener alentour : assaillez-le sans cesse."

     


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  • Sébastien Castella est un bon petit gars de chez nous qui fait l'honneur de sa famille (émerveillée devant un tel talent), de ses proches et de l'Union taurine biterroise.

    C'est-y que c'est un grand, l'enfant du pays de Béziers, en France et en Espagne aussi; d'ailleurs, c'est dans l'arène  d'Algeciras (Cádiz) qu'il s'est fait démonter une bielle samedi après-midi.

    Sur la photo, tu le vois qui a très bobo à la cuicuisse.

    Car ce type, né en 1983, il est matador. Révélant tout gosse des talents incroyables dans l'art de torturer : "Regarde maman, sans bouger", "Regarde maman, sans les mains", "Regarde papa, le chien il est mort du premier coup", ses vieux l'ont encouragé (son dabe était lui même torero sous le joli surnom d'El Biterri) à poursuivre dans la voie de la mort et de la souffrance, car faut pas gâcher de si belles dispositions et qu'en plus, ça ramène de la caillasse si on s'y prend bien.

    Samedi 27 juin donc; son deuxième toro lui a flanqué un coup de tronche qui l'a décollé du sol et, une fois retombé, l'a laissé à disposition pour le plat de résistance. Mais le pauvre animal n'a pas voulu profiter de sa supériorité du moment.

    Le tueur a repris ses esprits et malgré la grave blessure à la cuisse droite, a liquidé sa proie.

    Tu auras supposé que le toro était beaucoup plus esquinté que le charlot habillé en emballage de chocolat et qu'il n'avait plus les forces nécessaires pour finir son travail, lui.

    Sébastien s'est mangé 20 cm dans le haut de la jambe droite, avec atteinte à l'os. Quand tu vois comment ils sont gaulés, ces tarés, ça te laisse imaginer les dégâts.

       


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  • Ayé !

    Je suis fâché avec le petit monde douteux de la tauromachie.

    C'était pas dif' mais à ce point là, ça me scie.
    Je m'en doutais un peu, je t'avoue; cependant, stupeur !

    Une escouade d'aficionados désoeuvrés s'abat sur ce blog à la suite de mon article relatant le passage d'Adrián Gómez à l'état de brique creuse.

    J'explose les compteurs de visites, tout  simplement parce que j'ai relaté, sans culpabilité, sans refoulement ou hypocrisie gâtée, cette espèce de justice immanente qui a sanctionné un banderillero dans l'arène.

    Oui, j'assume et répète que c'est bien fait pour sa couenne, ce qui lui est arrivé, à cette tête de noeud.

    Tu imagines bien que l'on peut difficilement accorder à ceux qui expriment des penchants sadiques et morbides de manière aussi festive un statut invitant à la bienveillance.

    Ceux qui jouent sur la carte de la mort, parce que déséquilibrés, sont des malades, j'en conviens et c'est normal de les considérer ainsi en leur permettant de se soigner.

    Mais encore faudrait-il qu'ils s'assument comme tels et qu'ils n'habillent pas, a contrario, les monstres qui les habitent des guenilles de la tradition et de l'art.

    Je ne peux donc rien faire pour eux, sinon limiter leur dangerosité, en  demandant l'interdiction de ces manifestations brutales, laides, inverties, ténébreuses.

    Il y a 3 mois, mon blog avait été désigné à la vindicte d'une frange de chasseurs et de piégeurs ultras (N° 668 du mensuel Plaisirs de la chasse).

    Aujourd'hui, c'est le site Terres taurines, dirigé par André Viard, qui me fait de la pub.
    Ce serait trop long de t'expliquer, ici, ce que  l'influence de cette tradition conne et cruelle doit à cet ancien matador. Sache cependant qu'il est à l'origine, récente, de ce machin, voulu comme un lobby, dénommé Observatoire national des cultures taurines.
    Donc,  sur le site
    www.terrestaurines.com, voici ce qu'on peut lire :
     

    LES ANTIS SE REJOUISSENT DE ETAT GRAVISSIME D'ADRIAN GOMEZ

    Suite à l'information parue sur la blessure du banderillero Adrian Gomez qui souffre de fractures aux troisième, quatrième et cinquième vertèbres cervicales et d'une rupture de la moëlle épinière, les blogs anti taurins laissent éclater leur joie ! Un spectacle pitoyable qui en dit long sur la mentalité de ces pseudos défenseurs des animaux qui ne sont en fait que des ennemis de l'homme.

    Et compris dans le prix, deux renvois vers mes 2 blogs.

    Pour prolonger le bouzin, je t'informe que le jeune apprenti tortionnaire Juan Belda (dont la bonne bouille d'abruti bienheureux illustre ce papier) s'est fait dépiauter la guibole droite par le deuxième toro, mercredi 25 juin, dans l'arène de Navas de San Juan (Jaén).

    Il n'a pas fait le voyage pour rien : 20 cm dans le lard.  Crois-moi, ce ne sont pas des points de suture qu'il lui fallait pour se retaper !


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  • C'est un travail remarquable sur une situation pourtant affligeante.

    C'est un saisissant rapport sur le monde du cirque animalier et l'exploitation sordide, glauque et contre-nature de l'animal pour le fric.

    Franck Schrafstetter, de l'association Code animal, a réalisé un état des lieux complet, acéré et définitif sur la captivité et le dressage des animaux dans les cirques français.

    Publié il y a peu, il a été élaboré pour la SPA, la Fondation Assistance aux Animaux et le CVA (Comité de Vigilance et d'action pour le bien-être Animal).

    N'importe quelle asso luttant contre la maltraitance animale devra reconnaître que ce rapport est indispensable.

    Je te mets quelques extraits plus bas. Et le lien. Evidemment.

    Après la lecture de tout ça, tu vas me faire le plaisir d'enregistrer le document (format PDF) sur ta bécane et l'imprimer.

    Ecoute-moi bien : dès qu'un collègue, un proche, un membre de ta famille, te les brisera menues en te disant que ses gosses vont aaaadoooorer le numéro des tigres du cirque Dunoeud, que ces fauves ont l'air si bien traités, si heureux, que les fêtes de Noël sans amener les enfants au cirque voir les otaries jouer au foot, c'est pas pareil, tu lui remets ce rapport illico.

    Si tu refuses de le faire, je le saurais.
    Et là, je viendrai (ce n'est pas du conditionnel mais du futur) chez toi pour vider ton bar de tout ce qui ressemble à une pistache, une amande salée ou une noix de pécan et ton domicile sera infesté, en cette occasion, de plusieurs millions de puces grosses comme des kiwis.

    "Le cirque est le royaume de l'anthropomorphisme par excellence : on affuble les animaux d'attributs humains (robe,tutu, cigarette, verre...), de positions humaines (assis, debout...) ou d'intentions humaines (défilés, applaudissements...) tout en imposant une domination écrasante de l'homme sur l'animal.

    C'est un paradoxe qui montre à quel point l'animal est utilisé comme un objet et non pour ce qu'il est.
    On ne le présente pas, on le travestit, on l'asservit, le transformant ainsi en un « animal de cirque », comme s'il existait par essence des 'races d'animaux de cirque'.

    L'animal en piste est présenté sous l'angle exclusif de sa soumission à l'homme.
    Lesfélins feulent face à un dompteur qui joue de son fouet, offrant le spectacle trompeur de la maîtrise du monde sauvage, alors que le dresseur d'éléphant derrière une apparente volubilité plie l'éléphant à son bon vouloir. Chaque numéro vise à démontrer une suprématie de l'homme sur la bête qui exécute les numéros les plus ridicules : ours sur une mobylette, éléphant faisant le poirier, singes en tutu...

    La coercition de l'animal pour l'exécution de ces tours est en soi une violence. L'ankus (pique) et le fouet utilisés lors des séances de dressage ne sont que les accessoires de cette brutalité.
    Afin de gommer toute connotation coercitive, les gens du cirque utilisent de plus en plus le terme d'éducateurs plutôt que de dresseurs."

    http://www.code-animal.com/rapport_cirque2008.pdf

     


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  • Lui, son job, c'était (je parle au passé mais tu pigeras vite pourquoi) de planter, avec plus ou moins d'habileté, des lames effilées, tranchantes comme des rasoirs, dans la nuque et le dos de pauvres toros afin de faciliter le travail du matador.

    Il ne faut pas être net pour y consacrer sa vie.

    Le banderillero Adrián Gómez torturait donc le 5ème toro dans l'arène de Torrejón de Ardoz, lundi 23 juin.
    Si tu veux des détails, il marnait pour le tueur El Fundi. Je me répète mais un banderillero, c'est un subalterne.

    Adrián Gómez, l'obligeant valet, besognait quand, soudain, le toro lui délivra un coup de tronche couillu (photo) qui l'éleva et le fit retomber si laidement que...

    Je te préviens, la suite, c'est du costaud : c'est pas pour les fillettes.

    Démolition en règle des cervicales supérieures, perte de conscience, traumatisme crânio-encéphalique, compression médullaire et lésions du tronc cérébral.

    Résultat des courses : 99% de chance de rester tétraplégique.

     


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